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toff perdu dans paris...
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29 juin 2005

Café du matin

La température a chutée. Les nuits sont plus douces... Cela fait deux nuits que je dors super bien. J'aime bien les nuits d'été. Le son du soir est différent, plus sourd. Depuis que le temps a changé, je me réveille toujours avant que le réveil ne sonne. Ça me met de bonne humeur... même si c'est souvent le bruit des poubelles a 6:30 qui me réveille.

En arrivant au boulot j'ai l'habitude (oui on vieillit, alors on a ses petites Zabitudes) d'aller me chercher un café à la caféet (original non ?!) de la boite. C'est tous les matins le même cirque. Il y a toujours un groupe de 4 bléreaux qui se commandent des cafés. Ça traîne un peu. Puis un autre arrive, double toute la file pour aller rejoindre les autres.

Et hop "Mireille rajoute nous un café"!

Quand on croit que ça va être a nous, zou, en v'la deux autres

"Ah ben on va aussi prendre un thé et un café",

"A quoi l'thé ?"...

Personne n'entend parce qu'ils causent de leur vacances en prévision avec mémère le chien et les gosses. Les bonnes vacances au camping de la Tranche sur Mer. Une bonne tranche de beaufferie. Avec tout ça la Mireille redemande le parfum du thé. Oui le thé ça a des parfums... pas des variété dans le les cafét hyper tendance.

"On va prendre aussi, deux pains au chocolat, et un croissant... euh non trois pains au chocolat et deux croissant, non Maurice tu veux un pain au raisins ? Bon, finalement on prend trois pains aux chocolat, un croissant et un pain au raisin"

Entre les allers retours, les changement les deux nazes qui se partagent la note sur leur badge à savoir qui prend quoi, ça dure trois plombes. Pour terminer ils débarassent ENFIN le plancher (oui il y a du plancher ça fait chic) bien sur sans dire merci ou s'excuser pour tous les gens qu'ils ont doublé et donc passablement fait chiers. En tant normal dans un café standard, dans la rue, ça fait un bout de temps que j'aurais ouvert ma gueule. Le problème c'est que là c'est au boulot, dans une boite qui n'est pas la mienne de surcroît, et que du coup, ben on dit rien. Tout va bien, tout le monde est sans gène, on se fait des grands sourires faux-culs, on se dit pas bonjour, au-revoir, merci dans les ascenseurs, mais on est hyper cool et chébrans ici (à Issy!!)

Le café était bien bon quand même.

Il me tarde de retrouver mes nouveaux amis demain matin.

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