O tempo não para

Cela fait un bon petit bout de temps que je n'ai pas écrit ici... Manque d'inspiration, trop d'occupations, pas envie d'écrire.

Dimanche soir. Fin de week-end. J'aime bien le dimanche soir. Etre à la maison à ranger les restes de la semaine passée et poser les bases de la suivante. Je me souviens de ce moment quand j'étais petit. Dans la maison de Verrières en famille tous au coin de la cheminée entre un apéro et un repas. J'aimais beaucoup ce moment, comme une pause, un moment ou le temps ce suspend avant de repartir.

Frédéric est reparti en milieu d'après midi. J'ai rangé la poussière, gommé les faux plis des chemises, rendu liquides quelques légumes, oté les bulles d'une bière, allongé mon corp dans le canapé et lancé le film o "Tempo não para" (Le temps ne s'arrete pas) sur la vie de Cazuza. Peu d'entre vous qui lisez ces lignes connaissent Cazuza. Cazuza était un chanteur brésilien. Ce film retrace la vie folle qui marqua le parcours professionnel et personnel de Cazuza, du début de sa carrière, en 1981, jusqu'à sa mort en 1990, à l'age de 32 ans : son succès avec Barão Vermelho, sa carrière solo, ses musique parlant des préocupations de sa (notre) génération, son comportement provoquant et le courage de continuer sa carrière malgré son le sida qui l'affaiblissait de jour en jour. Lorsque j'habitais Rio je n'aimait pas tellement ce chanteur à la voix gueularde et agressive. C'est seulement depuis quelques années que je me suis mis à redécouvrir ce chanteur, à apprécier ses textes à en saisir la beauté ou la juste portée. J'ai beaucoup aimé ce film. Quelques dizaines de minutes pour s'imprégner ou se replonger dans la vie de ce chanteur. Si au détour d'un bac a disque de la Fnac au rayon Brésil vous tombez nez à nez avec un album de cazuza, je vous engage à l'écouter.

Il est 22:15, je vais me glisser dans les draps, appeler Fred, et attendre Morphé en écoutant quelques unes des chansons de Cazuza...